Verrerie

Éternel débat que celui qui oppose les amateurs de la coupe et ceux de la flûte. Très en vogue jusque dans les années 30, la coupe correspondait mieux à la mode des champagnes doux servis à l’époque, alors que la flûte est plus adaptée aux champagnes secs servis de nos jours.

La forme de la coupe, si elle peut paraitre plus élégante, fait perdre plus rapidement l’effervescence et les arômes du champagne.

La flûte, quant à elle, permet un maintien durable des bulles et évite, de par sa forme, que le champagne ne se réchauffe au contact de la main.

Toutefois, une flûte trop petite peut parfois entrainer une concentration de gaz carbonique et une flûte trop longue la formation de bulles trop grandes à la surface, effets désagréables dans les deux cas.

Alors, la solution est peut-être dans le choix des champenoises ou coupes pantalons ou coupes folles ou verres impossibles dont la base très étroite ressemble à une flûte et le sommet élargi à une coupe.

La jambe totalement creuse permet une diffusion optimale du champagne, une propulsion des bulles vers le sommet et un frémissement permanent à la surface.