Orfèvrerie

Avant l’apparition du service à la russe, le service » à la française » prévoyait la division du repas en trois services.

Tous les mets du service étaient présents en même temps sur la table et les plats, les saucières, les soupières, les légumiers se trouvaient déjà sur la table au commencement du repas.

Le troisième service était l’apothéose du repas et les compotiers, les présentoirs envahissaient la table.

La table, déjà très chargée par les mets était en plus remplie de décorations souvent florales, de paniers, jardinières, candélabres et autres coupes .

Au XVIIIème, les surtouts font leur apparition et viennent grâce à leur miroir, augmenter encore l’effet scénique de la table.

Avec l’apparition du service à la russe, les tables s’allègent et un certain nombre de pièces apparaissent.

L’on systématise la présence des salières et poivriers, on positionne devant les convives des porte-noms ou cavaliers, des porte menus sont disséminés sur la table.

Les jardinières et les candélabres se maintiennent en place sur leur plateau de verre.

Au XIX ème siècle, la bourgeoisie introduit les dessous de bouteilles sur lesquels on positionnera aiguières , pichets et bouteilles, les corbeilles à pain et plus tard les assiettes, les dessous de plat et chauffe-plats, les huiliers, vinaigriers, les ramasse-miettes etc…

Si les tables du XIXème et du début du XXème sont toujours relativement chargées, les éléments qui les composent sont des éléments dont la fonction n’est pas uniquement décorative.

La fin du XIXème  et le début du XXème sont des périodes d’intense création et les orfevres développent de nouvelles pièces fonctionnelles n’excluant pas la beauté.